Poul-Fétan est un village du Morbihan.
Poul-Fétan veut dire en français « lavoir de la fontaine ».
Ce hameau des XVIe siècle - XVIIIe siècle a été entièrement restauré à l'identique, avec des matériaux traditionnels. Les maisons sont couvertes de chaume, on descend à l'ancien lavoir et aux bacs de rouissage du chanvre.
On peut accéder à l'intérieur des bâtiments. Les visiteurs peuvent visiter le gîte d'étape installé dans une magnifique longère, et, pénétrer dans un intérieur du début du siècle reconstitué, mais aussi voir les artisans au travail montrant leur savoir faire.
Saviez vous que l'origine de la galette bretonne remonte au temps des croisades dans les années 500 ?
Bien que les historiens et chercheurs aient démontré l'usage alimentaire des
céréales et graminées en Bretagne quelques 7000 ans avant JC, c'est au retour
des croisades, que le blé noir ou blé rouge dit bucail, riche en amidon mais ô
combien modeste, sera introduit en France et appelé sarrasin.
Sa
plantation se développe avec le déboisement, et les habitants du Centre Bretagne
(l'Argoat) pratiquant la polyculture de subsistance à base de seigle, d'avoine
et du sarrasin, prennent l'habitude de le substituer au froment pour leur
consommation quotidienne.
Il devient l'aliment de base chez nos braves paysans
laboureurs et boisiers ; le blé étant réservé désormais "Kaoc'h ki gwenn" au
paiement des impôts "ha koac'h ki du c'est pas ça qu'Anne a voulu".
Au XVème siècle, les lutteurs de Gourin étaient si renommés
qu'on en présente en 1455 au Roi de France, Charles VII.
En 1490, la duchesse Anne réalise son "Tour de Bretagne" (Tro Breizh) pour mieux connaître et aider ses sujets.
Elle est contrainte avec sa suite, de s'abriter de l'orage chez un pauvre bûcheron Pierre Le Faout.
La fille de celui-ci Anne, prépare le repas et ajoute différents ingrédients à la pâte de farine de blé noir.
Elle crée ainsi les premières crêpes ; qui bientôt seront célèbres.
L'un des pages Pierre de Kerdévot, sous le charme, demandera un an plus tard à sa duchesse (devenue Reine de France par son mariage en 1491 avec Charles VIII), la permission d'épouser la jeune fille rencontrée dans la cabane.
Anne la pauvre devint comtesse de
Kergalen.
Le fils né de cette union Yves de Kerdévot, introduisit l'usage
de la crêpe à la cour du Roi François Ier, réputé grand épicurien et fabuleux
mécène et Gorin prit son titre de "ville".
Depuis cette histoire véridique, il y a 512 ans, la crêpe bretonne a gagné ses lettres de noblesse, et depuis le Traité d'Union avec la France (1532) s'est découvert une nation de fins connaisseurs.
1. channig le 16-09-2012 à 18:11:46 (site)
C'est vraiment dommage que cette très belle vidéo n'est plus disponible mais je l'ai vue sur FB.
Bonne soirée et bises.
Morbihan... Petite mer en Breton... Le seul département à avoir un nom qui n'est pas français.
Le département a été créé à la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir d'une partie de l'ancienne province de Bretagne, composée de l'évêché de Vannes (moins deux petites parties au nord, une autre à l'est et une dernière à l'ouest, de l'extrême est de la Cornouaille, du sud de l'évêché de Saint-Brieuc, du sud-ouest de l'évêché de Saint-Malo et du nord-est de l'évêché de Nantes.
Il est créé à partir de la circonscription du présidial de Vannes à laquelle on a retranché la sénéchaussée de Quimperlé et la moitié nord de celle de Ploërmel et ajouté la sénéchaussée de Gourin (à peu près).
Les communes de la Cornouaille morbihannaise (l’ancienne sénéchaussée de Gourin) qui n'avaient pas choisi d'être annexées au département du Morbihan ont régulièrement réclamé de rejoindre le Finistère, sans succès. Des pétitions circuleront à plusieurs reprises mais seule la commune de Locunolé réussira à obtenir gain de cause en 1847.
Les concepteurs des départements ont choisi de ne pas reprendre les noms portés par les circonscriptions antérieures pour en éradiquer les identités, cultures et particularismes, afin qu'il n'y ait plus ni Angevin, ni Corses, ni Alsaciens, ni Breton etc., mais seulement des Français. Les noms des départements sont choisis à partir de particularités géographiques, notamment des noms de fleuves, de mers ou de montagnes. On songea à nommer ce département "les Côtes du sud", par opposition aux Côtes-du-Nord, mais la présence de plusieurs golfes appelés mor bihan ("petite mer" en français) par les habitants, à Gâvres et au sud de Vannes, lui a fait préférer ce vocable géographique.
Le département du Morbihan fait partie en 1919 de la Ve région économique ou région de Nantes (départements 37-44-49-53-56-72-85), mais aussi de la région touristique de Bretagne (22-29-35-56). Plus tard, le Morbihan fait partie des régions "Bretagne" créées successivement en 1941, 1944 et 1956-72-88 (l'actuelle région Bretagne) et regroupant toutes les départements du Finistère, des Côtes-d'Armor et de l'Ille-et-Vilaine.
Vannes : maisons à pans de bois
Vannes : rue du centre ville
La Pointe d'Arradon dans le golfe du Morbihan
Larmor-Baden : Anse de Locmiquel
Larmor-Baden : Le Port
Arzon : la plage à marée basse
La plage de Port Navalo
La Roche-Bernard : Le port et la ville
Elven château de Lagoët construit entre le XIIIe et XVe siècle
Malestroit : Place de la Ville
Malestroit :Fontaine du Lion d'Or
La Gacilly : une rue fleurie
La Gacilly : rue Lafayette
La Gacilly :La rivière l'Aff
Josselin : Maison Médiéval
Le Faouët : Arche menant à l'oratoir St Michel
Le Faouët : Chapelle Sainte-Barbe
Meslan : Calvaire de Bonigeard en granit du XVIe siècle
Poul-Fetant : Village ancien du XVIe siècle
Lorient : La rade
Lorient : La base des sous-marins. Le Flore, sous-marin à visiter
Etel : La ville et le port
Auray : Le pont sur le fleuve Le Loch
Auray : Le port de Sain-Goustan
Le Bono : Le pont suspendu de 1840
Locmariaquer : Le port
Locmariaquer : Dolmen
Carnac : Les alignements
La Trinité sur Mer : Le port
Quiberon : La Côte sauvage
1. falbaladesfroufrous le 17-07-2011 à 23:44:09 (site)
bsr. merci d'être passé sur mon blog, je répond tardivement car j'étais absente. très intéressant et jolies photos de la belle Bretagne, dont je connais certains endroits pour y avoir passé des vacances. bon début de semaine. bises.
2. Figue le 30-12-2011 à 23:33:08 (site)
Bonjour la Bretagne et tous ici présent
Bonjour à notre yoomie
bonne fin d'année et joyeux réveillon .
L'Ile de Groix est situé dans le Morbihan, au large de Lorient.
La sortie du bateau qui relie l'Ile au continent.
Les deux jetés de Port-Tudy avec à l'extrémité droite un phare vert et pour l'autre un phare rouge.
Un vieux grément rentre dans Port-Tudy.
Port-Tudy.
L'entrée du presbytère de Port-Tudy.
Petite chapelle dans l'église de Port-Tudy.
Vitraux de l'église de Port-Tudy.
Eglise de Port-Tudy, le coeur.
Port-Tudy, son monument aux morts. Sur sa tête, non pas un casque comme tous les monuments, mais la coiffe d'un marin que l'on appelle un "bachi".
Port-Tudy, le clocher de son église est aussi particulier, c'est un poisson !
On voit sur la façade de certaine maison de bien joli tableau qui rappelle que l'Ile de Groix possédait une importante flotille de thonier.
Un autre style de tableau sur la façade d'une maison.
1. bressebreiz le 17-07-2011 à 22:25:58
le morbihan qu'el beau departement je savais pas que son nom etait pas francais
merci pour l'in fo et les superbes photos
2. channig le 16-09-2012 à 18:19:27 (site)
Je ne connais pas beaucoup le Morbihan, je prends donc d'autant plus de plaisir à le parcourirgrâce à tes photos.
Merci et bonne soirée.
Entre ciel et terre, entre ombre et lumière, la baie de Lannion s'humme et se contemple avec des décors envoutant !
Les photos ont été prises entre Saint-Michel-en-Gréve et Perros-Guirrec et Bréhat en passant par Locquémeau, Le Yaudet et Trébeurden.
J'ai surtout essayé de capter la lumière et ses reflets sur l'océan.
Cet andro de Plantec assez mystérieux renforce l'impression mystique du décor !
(Auteur Moigui)
1. marianna29 le 24-07-2011 à 21:52:55
qu'elle est magnifique notre bretagne et mise en valeur par cette melodie
bisous
Le Festival interceltique de Lorient (FIL) est un festival de musique celtique qui se tient tous les ans à Lorient, en Bretagne. Il réunit des groupes des pays et régions d'origine celtique : Acadie, Nouvelle-Zélande, Irlande, Écosse, Pays de Galles, Cornouailles, Île de Man, Galice, Asturies et Bretagne.
Cette année, le Festival aura lieu du 05 août 2011 au 14 août 2011
La première édition de ce qui prend alors le nom de « Festival des Cornemuses » a lieu au début du mois d'août 1971, et se tient sur trois jours. La finale du championnat des bagadoù attire près d'un milliers de spectateurs, et un défilé réunissant trente cercles et une quinzaine de bagadoù attire lui quelques 30 000 spectateurs. D'autres activités comme des visites nocturnes de la rade ou des cotriade sont organisées, et un concert réunissant Gilles Servat, Alan Stivell, ou encore The Dubliners a lieu. L'expérience est alors considérée comme un succès, et le festival est reconduit.
Il est décidé pour l'édition de 1972 de ce tourner vers l'interceltisme de manière à se démarquer du Festival de Cornouaille de Quimper. Le nom de « Fête interceltique des Cornemuses de Lorient » est choisi, et de nouvelles nations arrivent au fils des années : la Galice envoi sa première délégation en 1976, et l'Île de Man en 1977. Les autres délégations augmentent le nombre de leurs participants : les écossais sont 70 en 1972, 75 en 1975, et 150 en 1976. Les irlandais passent de 60 en 1972 à 150 en 1976, et les gallois de quelques chanteurs10 à 50 participants aux mêmes dates. La durée du festival s'allonge à la même époque, et il atteint sa forme définitive en 1976 en passant à dix jours.
La nature des activités présentées se fixe à cette période. Des tournois sportifs opposant plusieurs délégations sont organisés dès 1972. Des concours de chant bretons sont organisés à partir de 1973 dans le cadre du Kan ar Bobl. Le stade du Moustoir est utilisé à partir de 1974 pour un spectacle de danses intégrant des jeux de lumières, et dès 1976 des spectacles sont programmés dans les quartiers périphériques de la ville. La même année est organisée la première expositions d'arts bretons et les premières amorces d'un festival off se développent, alors que les années précédentes ont vu la mise en place d'expositions de costumes bretons, de pièces de théâtre ou encore d'un salon du livre. Ce dernier accueille en 1977 Pierre-Jakez Hélias et Xavier Grall, et l'année suivante Joan Baez participe au festival.
Le Queensland Irish Association Pipe-band, premier groupe australien invité en 1985
Le festival prendre le nom de « Festival Interceltique » à partir de 1979 et continue à se développer. En 1980, un premier direct est organisé par la chaine de télévision France 3, et en 1982 le festival obtient pour la première fois une subvention du ministère de la culture. Cette subvention est suivie en 1985 par la visite pour la première fois d'une ministre de la culture en la personne de Jack Lang, venu annoncer l'autorisation de la signalétique bilingue. De nouveaux pays sont invités, les Asturies en 1987 comme huitième pays celte, ou encore l'Australie en 1985 pour sa diaspora irlandaise importante.
Les activités du festival se diversifies. Le trophée de cornemuse Macallan est créé en 1980, et ouvert à la gaïta à partir de 1986. En 1989 sont créé deux nouveaux concours, l'un pour les pipe-bands et l'autre pour les couples de sonneurs. Des spectacles de grande taille sont mis en place à la même époque, avec les « Nuits de la mer » qui se tiennent de 1989 à 1993 dans l'espace portuaire, remplacées à partir de 1993 par les « Nuits magiques » qui se tiennent dans le stade du Moustoir.
Le festival s'implante dans davantage de lieux de la ville. Le pub, espace de concerts, est mis en place à partir de 1981. Le village celte, lieu de restauration est institué en 1983. D'autres espaces de la ville sont utilisé : l'espace Kergroise, chapiteau d'une capacité de 6 000 places, est mis en service à partir de 1984 dans la zone portuaire, et la salle de Carnot est utilisée pour les fest-noz à partir de la même année. Le club K qui réuni entreprises et associations et mis en place en 1993.
La reconnaissance extérieure du festival augmente pendant les années 1990. Alors que celui-ci est fréquenté par 25 % d'étrangers à la fin des années 1980, la Commission européenne le classe parmi les treize plus important festival européen en 1996, l'un des trois festivals français à être distingué de cette manière avec ceux de Bourges et d'Avignon. Afin de permettre une plus large diffusion d'images du festival, une société de production est mis en place en 1994 et produit 14 heures de vidéo pour une dizaine de chaines dans la monde. La grande parade est diffusé deux années de suite par TF1 en 2000 et 2001, atteignant 50 % de part de marché et touchant 6 millions de personne lors de la première diffusion. Toujours en 2001, le lancement du festival est effectuée par une transmission en direct des astronautes la Station spatiale internationale grâce à des contacts prix lors de la mission de 1997 de Jean-Loup Chrétien dans la station MIR.
Plusieurs spectacles ont lieu tous les ans, et à des dates précises.
La Cotriade au port de pêche se déroule le premier vendredi du festival. Il s'agit d'un repas à base de produits de la mer installé sur de grandes tables et animé par des groupes musicaux.
Le championnat des bagadoù le premier samedi de chaque festival a lieu au stade du Moustoir. Cette épreuve du championnat de Bretagne rassemble les bagadoù de première et deuxième catégorie.
Un concours de pipe-bands.
La Grande Parade des Nations Celtes rassemble environ 3 500 musiciens, chanteurs et danseurs en costume traditionnel des différents pays celtes présents. Elle a lieu le matin et commence Cours de Chazelles pour s'achever au stade du Moustoir. Elle a été diffusée sur des chaînes de télévision privées ou nationales comme TF1 ou France 3.
La Nuit du Port de Pêche se déroule le deuxième samedi du festival. Il s'agit d'un concert en plein air s'achevant par un feu d'artifice.
Les Nuits Magiques se déroulent plusieurs soirs de la semaine au stade du Moustoir. Elles rassemblent des groupes en tenues traditionnelle jouant les uns après les autres. Elles se terminent par un feu d'artifice.
les abeilles noires d’Ouessant
En octobre, les abeilles noires d’Ouessant hibernent jusqu’aux beaux jours. Dans ce rucher conservatoire de souche pure, 150 colonies produisent du miel à l’abri de la pollution, des pesticides et des prédateurs.Réalisation Espace des sciences / Arnaud Guérin. Une année de biodiversité en Bretagne / www.espace-sciences.org/biodiversite.
Raymond Emeillat, animateur auprès de la commission apiculture de Bretagne, Benjamin Urien, du service environnement de Morlaix communauté, Pascal Prigent, apiculteur à Plouescat, et Christian Tygréat, apiculteur à Guipavas, contrôlent les ruches de l’île Callot.
Bien à l’abri des regards, au milieu des fougères de l’île Callot, on bichonne les abeilles bretonnes. Dans ce petit havre de la baie de Morlaix, comme sur l’île de Sein, la filière des apiculteurs bretons conduit un programme de sélection des abeilles au sein du GIE lait-viande Bretagne.
Commentaires
1. mickeydisn le 25-07-2011 à 21:10:01
J'etait la bas deja ;; franchement trop bin !